
Le Président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, a assisté ce jeudi à la messe de requiem organisée à la Basilique Saint-Pierre de Rome en hommage au Pape François, décédé récemment à l’âge de 88 ans. Dans un climat de recueillement profond, il s’est joint à de nombreux dirigeants et représentants religieux venus du monde entier pour saluer une dernière fois l’œuvre du Souverain Pontife.
Aux côtés du chef de l’État togolais, plusieurs chefs d’État, de gouvernement et hautes personnalités ecclésiastiques étaient présents : le président italien Sergio Mattarella, le président français Emmanuel Macron, le roi Philippe de Belgique, le secrétaire général de l’ONU António Guterres, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. De nombreuses délégations africaines et latino-américaines, reflet de l’attachement du Pape François aux peuples du Sud, étaient également représentées.
La messe, célébrée sous l’autorité du Doyen du Collège des cardinaux, a été marquée par la lecture des textes liturgiques, une homélie poignante, la prière universelle dite en plusieurs langues et l’eucharistie solennelle. Un silence profond a enveloppé la basilique lors de la prière personnelle en mémoire du défunt Pontife. Le geste de paix échangé entre les dirigeants a symbolisé l’héritage de fraternité et de dialogue que le Pape François a laissé à l’Église et au monde.
Dans son message de condoléances publié peu après l’annonce du décès, Faure Gnassingbé avait salué la mémoire d’un « artisan infatigable de paix, de justice et de fraternité », rendant hommage à un guide spirituel ayant consacré son pontificat aux plus vulnérables et à la défense des valeurs humaines universelles.
Né Jorge Mario Bergoglio en 1936 à Buenos Aires, le Pape François, premier Pape jésuite et premier Souverain Pontife issu du continent américain, avait été élu en mars 2013. Pendant plus d’une décennie, il a incarné une Église proche des pauvres, prônant la réforme, l’écologie intégrale et le dialogue interreligieux.
La présence du chef de l’État togolais à Rome souligne la fidélité du Togo aux idéaux de paix et de solidarité internationale. Elle traduit aussi le profond respect du peuple togolais pour une figure spirituelle dont l’engagement restera gravé dans l’histoire contemporaine de l’Église et du monde