Le 14 août 2025, le gouvernement malien a annoncé l’arrestation de plusieurs individus, dont deux généraux de l’armée malienne et un ressortissant français, Yann Vezilier, accusés d’avoir tenté de déstabiliser le pays.
Contexte de l’arrestation
Selon les autorités maliennes, Yann Vezilier aurait agi en collaboration avec des militaires maliens, dont les généraux Abass Dembélé et Néma Sagara, pour orchestrer un complot visant à renverser le gouvernement de transition dirigé par le président Assimi Goïta.
Les services de sécurité malien affirment avoir déjoué cette tentative de coup d’État, qui aurait pu fragiliser davantage la stabilité déjà précaire du pays. L’arrestation intervient dans un contexte de tensions politiques internes et de méfiance accrue envers les puissances étrangères.
Réactions internationales
La France a fermement rejeté ces accusations, les qualifiant de « sans fondement ». Le Quai d’Orsay a exigé la libération immédiate de son ressortissant et rappelé que Yann Vezilier bénéficie d’un statut diplomatique conformément à la Convention de Vienne. Des discussions sont en cours entre les autorités françaises et maliennes pour tenter de résoudre cette situation diplomatique délicate.
Enjeux géopolitiques
Cette arrestation survient alors que le Mali, après les coups d’État de 2020 et 2021, a progressivement réduit ses relations avec la France et s’est rapproché de la Russie dans le cadre de sa coopération en matière de sécurité.
L’incident pourrait aggraver les tensions diplomatiques entre Bamako et Paris et accroître l’inquiétude des partenaires occidentaux vis-à-vis de la stabilité de la région sahélienne.
Perspectives
Cette situation évolue rapidement, la communauté internationale suit de près ce dossier. Les prochains jours seront déterminants pour la diplomatie franco-malienne et pour la stabilité politique interne du Mali.
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