
Le Moyen-Orient entrevoit une lueur d’espoir. Ce lundi 13 octobre 2025, la ville égyptienne de Charm el-Cheikh a accueilli un sommet international consacré à la consolidation de la trêve entre Israël et le Hamas, après deux années d’un conflit meurtrier dans la bande de Gaza.
Organisée sous l’impulsion de l’Égypte, du Qatar, de la Turquie et des États-Unis, la rencontre a réuni plusieurs dirigeants arabes et européens autour d’un objectif commun : poser les bases d’une paix durable. À l’issue des discussions, les médiateurs ont signé la « Déclaration de Charm el-Cheikh pour la paix et la stabilité », engageant les parties à renforcer le cessez-le-feu et à faciliter l’aide humanitaire.
Dans le cadre de cet accord, vingt otages israéliens ont été libérés par le Hamas dès la matinée, en échange de la remise en liberté de prisonniers palestiniens par Israël. L’opération a été supervisée par la Croix-Rouge internationale.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a salué « un pas décisif vers la paix », tandis que l’ancien président américain Donald Trump, présent comme médiateur, a appelé à « transformer la trêve en véritable accord politique durable ».
Les pays du Golfe ont, de leur côté, promis un appui financier à la reconstruction de Gaza, sous la coordination de l’ONU et de la Banque mondiale. Un comité de suivi international, composé de représentants des Nations unies, de la Ligue arabe et de l’Union européenne, sera chargé de veiller à la mise en œuvre des engagements.
Si la déclaration signée ne constitue pas encore un accord de paix formel, elle marque une avancée diplomatique majeure dans la quête d’un apaisement durable entre Israël et le Hamas. Les négociations directes entre les deux camps devraient reprendre dans les prochaines semaines au Caire.
Stagiaire assistante à la rédaction : Ruth ETEKPOR