
Lomé, 1er octobre 2025 – Depuis la proclamation définitive des résultats des élections municipales par la Cour suprême le 06 août 2025, l’attente grandit autour de l’élection des maires dans les différentes communes du Togo. Selon la loi sur la décentralisation, le processus d’élection des maires doit intervenir dans un délai de 60 jours à compter de la proclamation définitive des résultats. Ce délai n’étant pas encore expiré, le gouvernement reste dans le cadre légal.
Les sondages de la presse en ligne educplusmedia nous avons recoltés des propos dans les rues et dans les discussions de marché, les versions divergent. Certains parlent de 15 jours, d’autres de 20, 40 ou même aucun délai précis. Pourtant, la majorité des juristes et des textes disponibles confirment un délai de 60 jours. Ce qui signifie que le gouvernement a jusqu’au 05 octobre 2025 pour organiser l’élection des maires.
Sur le terrain, dans des localités comme Agoè, Lomé, Sokodé, Atakpamé, Vogan, Kara, la population manifeste à la fois impatience et curiosité dans nos micros. À Agoè, Kodjo, un jeune étudiant, confie : « On attend trop. Le premier mandat n’a pas répondu à nos attentes. Nous voulons des maires plus proches de la population, capables de travailler vite et bien. » À Akodessewa, Adjowa, une commerçante, s’exprime : « Nous voulons savoir qui sera notre maire, parce que nous avons besoin de solutions rapides pour les marchés, l’eau et l’assainissement. » À Sokodé, M. Ibrahim, enseignant, déclare : « Les élus doivent travailler main dans la main avec les communautés. Nous voulons que les conseils municipaux soient plus transparents. » À Vogan, un leader d’association explique : « Les routes et l’eau potable sont nos grandes priorités. Le retard dans l’élection des maires ne doit pas devenir une excuse pour repousser les projets. » À Kara, une habitante, Mme Mèza justine, insiste : « Nous voulons voir plus de femmes et de jeunes impliqués dans la gestion communale. »
Dans les conversations, plusieurs explications circulent. Certains estiment qu’il faut d’abord la nomination des ministres de la cinquième republique avant de lancer le processus. D’autres pensent que le président du conseil Faure Essoszimna GNASSIMGBE souhaite s’assurer du bon choix et des équilibres politiques avant de valider les élections. Un habitant de dAtakpamé résume : « Tout le monde est dans l’attente, mais on sent que le gouvernement veut bien contrôler les choses avant de nous donner nos maires. »
Malgré ces rumeurs et impatiences, le cadre légal demeure clair : avec la proclamation officielle intervenue le 6 août 2025, les autorités disposent légalement de 60 jours. Ainsi, le délai légal n’a pas encore expiré.
En attendant la fin du compte à rebours, les Togolais gardent l’œil tourné vers le Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie Coutumière, dans l’espoir de voir bientôt s’installer leurs nouveaux maires. L’opinion publique espère surtout que ce deuxième mandat municipal sera celui des solutions concrètes aux préoccupations locales