
Les séances inaugurales des nouveaux conseils municipaux, au cours desquelles seront élus les maires et leurs adjoints, n’auront pas lieu aux dates initialement fixées. Prévu du 10 au 12 septembre 2025, ce rendez-vous décisif pour la mise en place des exécutifs communaux est reporté d’une semaine. Désormais, elles se tiendront les 17, 18 et 19 septembre prochains.
L’annonce émane du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière, Awaté Hodabalo, dans une note officielle signée le 5 septembre et adressée aux préfets. Selon le communiqué, ce réaménagement du calendrier s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 123 de la loi relative à la décentralisation et aux libertés locales.
À travers ce report, le ministère entend assurer une meilleure organisation du processus et donner aux différents acteurs le temps nécessaire pour préparer ces premières rencontres. Les préfets sont instruits de prendre toutes les dispositions afin de convoquer, aux nouvelles dates retenues, les conseillers municipaux définitivement proclamés élus par la Cour suprême le 6 août dernier.
Ces réunions marqueront un tournant pour les 117 communes du pays, qui s’apprêtent à renouveler ou à mettre en place leurs équipes dirigeantes. L’élection des maires et de leurs adjoints constitue en effet l’étape finale avant l’installation officielle des nouvelles administrations locales. Celles-ci auront pour mission de conduire le développement communal, de renforcer la proximité avec les citoyens et de mettre en œuvre les politiques publiques au niveau local.
Pour les conseillers municipaux, ce délai supplémentaire apparaît comme une opportunité. Il leur permet de finaliser les concertations, de clarifier les alliances et de mieux préparer les débats qui précéderont l’élection des exécutifs. Du côté des populations, l’attente se prolonge, mais l’enjeu reste de voir émerger des équipes municipales solides, capables de répondre aux besoins en matière de services sociaux, d’infrastructures et de gouvernance participative.
Le processus en cours s’inscrit dans la dynamique de la décentralisation, qui vise à rapprocher l’administration des citoyens et à donner aux communes une réelle autonomie de gestion. L’installation prochaine des nouvelles équipes municipales est donc perçue comme une étape clé dans le renforcement de la démocratie locale et le développement équilibré du territoire.