Le pays perd deux figures majeures du gouvernement dans un accident aérien dévastateur survenu ce matin.
Accra, mercredi le 06 août 2025 – Le Ghana se réveille endeuillé après une tragédie sans précédent. Ce matin, un hélicoptère militaire assurant la liaison entre Accra et Obuasi s’est écrasé dans une zone difficile d’accès à proximité de Konongo, dans la région d’Ashanti. L’appareil transportait à son bord plusieurs personnalités politiques, dont deux ministres du gouvernement qui ont malheureusement perdu la vie.
Les victimes de cet accident tragique sont :
Dr. Edward Omane Boamah, ministre de la Défense nationale. Médecin de formation et homme politique respecté, il incarnait la rigueur, la discipline et le patriotisme. Il avait récemment piloté plusieurs réformes majeures visant à renforcer les capacités des forces armées ghanéennes.
Ibrahim Murtala Muhammed, ministre de l’Environnement et fervent défenseur de la justice climatique. Connu pour ses prises de position courageuses sur les questions écologiques, il s’apprêtait à lancer un nouveau programme de reboisement communautaire dans la région d’Ashanti.
Tous deux devaient prendre part à une rencontre stratégique autour de projets de développement durable et de sécurité dans la région centrale du pays.
À l’annonce du drame, le président de la République du Ghana a réuni un conseil de crise au palais présidentiel. Dans une allocution télévisée, il a exprimé son immense tristesse et salué la mémoire de « deux fils valeureux du pays qui ont servi la nation avec dignité, loyauté et compétence ». Il a décrété trois jours de deuil national, ordonnant la mise en berne de tous les drapeaux sur l’ensemble du territoire.
Les réactions politiques n’ont pas tardé. Le chef de l’opposition, les anciens présidents, les leaders religieux et traditionnels ainsi que des chefs d’États africains ont présenté leurs condoléances au peuple ghanéen.
Selon un communiqué officiel de l’armée ghanéenne, l’hélicoptère aurait perdu le contact radio avec la tour de contrôle environ 15 minutes avant l’accident. Des témoins dans le village voisin rapportent avoir entendu un bruit sourd avant de voir une colonne de fumée s’élever dans le ciel. L’appareil se serait écrasé dans une zone boisée, rendant les opérations de secours difficiles.
Les équipes de la sécurité civile, accompagnées de militaires et de techniciens de l’armée de l’air, ont rapidement été déployées sur les lieux. Les corps des deux ministres ont été identifiés et transférés à Accra pour les formalités d’usage.
Une commission d’enquête spéciale composée d’experts nationaux et internationaux est en cours de formation pour déterminer les causes exactes du crash. Une défaillance technique de l’appareil est pour l’instant envisagée, bien qu’aucune piste ne soit écartée.
Le gouvernement prévoit l’organisation de funérailles d’État dans les prochains jours. Un registre de condoléances sera ouvert au ministère de la Défense, au ministère de l’Environnement, et au palais présidentiel. Des veillées de prière sont également annoncées à Accra, Kumasi et dans les villes natales des deux ministres.
Dans les rues d’Accra, l’émotion est palpable. De nombreux citoyens se rassemblent devant les institutions pour exprimer leur solidarité. Sur les réseaux sociaux, les hommages affluent sous les hashtags #RIPDrBoamah et MurtalaForever.
À travers tout le continent africain, cette tragédie suscite une vive émotion. Les ministres disparus étaient connus pour leur engagement panafricain. Dr. Boamah, en particulier, avait été un interlocuteur clé lors des récentes négociations régionales sur la sécurité collective en Afrique de l’Ouest. Quant à Ibrahim Murtala Muhammed, il représentait le Ghana dans de nombreuses rencontres internationales sur le climat.
Les Nations Unies, l’Union Africaine, la CEDEAO, et plusieurs ONG internationales ont salué la mémoire des deux hommes et ont exprimé leur disponibilité à soutenir les autorités ghanéennes dans cette période critique.
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